Samedi 1er octobre – 14h30
Rouen, Jardin des plantes (pelouse Pavillon)

Danses à bulles
Production d’un atelier chorégraphique
mené par Sophie Durremberger avec un groupe de danseuses amateur mêlant danse et poésie.
Poèmes de Thomas Vinau, extraits de Juste après la pluie (éditions Alma)
(avec le soutien de l’association Aller Simple et la Maison pour tous de Sotteville)

 

 

Sohie Durremberger

Danseuse et enseignante, elle commence la danse dès que son âge lui permet d’entrer dans une école et d’y suivre ses premiers cours. Elle se forme ensuite aux Conservatoires de Rouen et de Caen, en danse classique et contemporaine. Elle obtient son Diplôme d’Etudes Chorégraphiques en 2005 au Conservatoire de Caen, tout en faisant un passage par le théâtre, en suivant la formation du comédien de l’Actea compagnie, encadrée par Philippe Muller.

Elle obtient ensuite le Diplôme d’Etat de professeur en 2007, aux RIDC à Paris, où elle rencontre et travaille avec Françoise et Dominique Dupuis, Nathalie Pernette, Alban Richard, Martin Kravitz, Dominique Brun. Travaillant au sein d’Aller Simple, elle cherche à développer la danse contemporaine à la fois par le biais d’actions pédagogiques mais aussi par des projets de création au niveau amateur et professionnel.

Elle collabore notamment avec Manuella Brivary (La petite danse d’Odile, A l’ombre des cœurs, Point de Contact, Monsieur Monsieurdanse), et crée également au sein de L’Air de Rien (Soliloque, (im)mobile).

 « J’aime l’idée de faire surgir la danse là où on ne l’attend pas, qu’elle puisse émerger d’un lieu, d’un contexte, de rencontres humaines et artistiques. »

A côté de ses cours, elle travaille en 2015-2016 à une création amateur Danses à bulles, portée par l’association Aller Simple et La Maison pour Tous de Sotteville-lès-Rouen, avec l’aide de l’association Détournements. Spectacle mêlant danse et poésie, sur des textes du poète Thomas Vinau.
Comme des bulles qui entourent de mini événements, les danses tentent de capter les petits riens du quotidien, de résonner avec les mots, comme on assiste, parfois, spectateurs, au détour d’une rue, dans le bus, ou bien perdu au milieu de nulle part, à ces infimes scénarios qui pourtant nous transportent, et nous transforment. Transposer dans les gestes les silences, les attentes, les surprises. Et s’en jouer.